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Face à de récents scandales au niveau sportif international, l’ensemble de la filière des sports et loisirs équestres souhaitent évoluer pour plus de bienveillance et de respect envers nos compagnons.

Certains agissent au quotidien et innovent. Pour preuve, Loïc Wulleman, directeur d’un centre équestre dans le Var qui a créé un accessoire pour récompenser et gratifier les chevaux et poneys de la manière la plus naturelle possible.

Vous pensez que nous sommes à un tournant qui doit nous amener à repenser certaines pratiques ?

Oui et j’en veux pour preuve, suite aux JO de Tokyo, et au scandale Saint Boy, des plaintes d’associations de défense de la cause animale ont mené le Comité Olympique de pentathlon de décider de remplacer la discipline équestre par une épreuve de course à pieds à obstacles.


L’association PETA (association à but non lucratif créée en 1980 aux Etats-Unis - NDLR) qui a pour vocation de défendre les droits des animaux. Avec plus de 6,5 millions d’adhérents et de partisans est la plus grande organisation de protection animale au monde veut que l’équitation soit interdite aux jeux olympiques !


« Rentre-lui dedans, mets-lui des coups de cravache, cisaille‑lui la bouche, mets lui des coups de talons ! » Bien que les mentalités évoluent, peut-on encore entendre ça ?

Loïc Wulleman

Directeur du centre équestre de Nans les Pins - Equinans (83)

Inventeur des concepts Equidrive et Ékilike

Expert fédéral en pédagogie

La pentathlonienne Annika Schleu et sa monture désignée lors de l'épreuve olympique, Saint Boy, qui a été frappé face a ses refus à l'obstacle.
Ce geste aurait été aussi encouragé par l'entraîneur de l'équipe allemande, Kim Raisner.

On constate déjà une prise de conscience des institutions !

Effectivement, face à cette évolution plus que nécessaire, le Conseil juridictionnel de France Galop a décidé de faire évoluer la réglementation sur l’utilisation de la cravache

en courses hippiques, en réduisant le nombre à 5 coups, à compter du 1er mars 2019.

Actuellement la FEI autorise l’utilisation de la cravache en CSO mais interdit son utilisation excessive. Elle limite à trois coups à la fois dans ses épreuves. Plusieurs pays ont d’orès et déjà interdit son utilisation.


C’est une prise de position allant dans le bon sens et pourtant… le terme coup est bien installé dans le vocabulaire officiel et donc dans les pratiques et il peut choquer !


Après l’interdiction des animaux dans les cirques, certains pourraient considérer que le cheval est un animal maltraité par les hommes....

Alors il faut former les cavaliers de demain à mieux parler cheval ?


Les mentalités et les modes de pratiques évoluent et de plus en plus de méthodes douces sont employées. Lors de la préparation de son poney, la petite Louise 7 ans a demandé : « Comment on sait quand le poney est content ? Il le montre comment ? Avec mon chien cookie, c’est facile, je le sais ! Quand il me voit et qu’il est content, il remue la queue ! »


Bien que nous ayons appris que le langage des oreilles permettait de connaitre différents états émotionnels de nos amis équidés (concentré, reposé, apeuré, agressif) , il ne signifie pas forcément qu’ils sont contents !

Andy Booth fait partie des pionniers en la matière. Il forme chevaux et cavaliers.

Ses pratiques douces sont basées sur la bienveillance et
de
s connaissances éthologiques poussées.

Comment savoir si les chevaux apprécient vraiment notre compagnie et comment le montrent-t-ils ?

Mais regardons les ! Comment font-ils entre eux quand ils sont contents de se retrouver ? C’est en se gratouillant mutuellement qu’ils montrent leurs

affections !


Lorsque des chevaux ont un attachement affectif, c’est ce rituel de gratouilles qu’ils utilisent : le allo-grooming Alors pourquoi ne pas employer cette technique pour rendre son cheval heureux et même plus… pour devenir son ami, l’ami que l’on est heureux de retrouver !


Au lieu d’offrir pommes et carottes, pourquoi ne pas utiliser le langage équin universel employé par les chevaux lorsqu’ils sont amis !

Apprenons donc à parler leur langue en reproduisant le allogrooming !

Mais comment faire ? On ne peut pas le faire avec nos dents !


Certes, nous pouvons les stimuler avec nos doigts pour tenter de reproduire ces gratouilles mais le résultat est souvent aléatoire !

En effet, la force de nos mains, la longueur des ongles, le port de gants etc… rend souvent ce geste imprécis, trop léger, voir inutile et le cheval ne le comprend pas ! Le lien que nous voulons créer ne se tisse pas !


À l’origine, j’ai développé le concept Equidrive (rênes à poignée réglables « pomme et fraise ») afin de rendre l’équitation accessible, tout en préservant la bouche de nos chevaux et poneys. L’approche pédagogique associée à permis à de nombreux cavaliers de découvrir la magie de l’équitation en France et à l’étranger.

Apprenons donc à parler leur langue

en reproduisant le allogrooming !

Le confinement a été pour moi l’occasion de passer beaucoup plus de temps avec mes chevaux d’école et m’a permis de prendre du recul face à certains problèmes rencontrés dans le cadre de mon enseignement : certains chevaux et poneys étaient de tempérament anxieux, d’autres ayant tendance à grimacer au pansage par exemple…


J’ai testé alors sur un groupe de 45 chevaux et poneys un accessoire que j’ai créé ayant pour objectif de reproduire le allogrooming : l’Ékilike.


Après plusieurs ajustements des paramètres techniques (taille, incurvation, matière, etc…) et en m’appuyant d’études scientifiques, j’ai conçu un modèle ergonomique déposé dont l’effet est remarquable.


Avec une utilisation régulière, j’ai pu constater que le tempérament des chevaux et notamment ceux « à problèmes » avait progressivement évolué, devenant plus confiants, allant même jusqu’à chercher le contact afin de se

faire gratouiller.

Leurs postures, têtes allongées, yeux fermés, bout du nez mobile permettant clairement d’identifier un moment de bonheur, comme un chien qui remue la queue.

Mais comment utiliser l’Ékilike dans son quotidien de cavalier et d’enseignant ?

Aujourd’hui, j’utilise ce nouvel accessoire dans le cadre de ma pratique à cheval et dans mon enseignement.


À cheval, j’ai débuté le dressage d’une jeune jument d’une manière totalement inédite.

Le principe : je l’aborde toujours avec l’Ékilike. A chaque acceptation de sa part d’une de mes demandes, je la gratouille avec l’Ékilike. Elle a ainsi a très vite compris que j’étais bienveillant et qu’accepter une de mes indications était suivi d’un moment agréable. Elle progresse avec décontraction et une rapidité incroyable.


Pour mon enseignement, mes élèves ont accueilli ce nouvel accessoire avec beaucoup d’intérêt. Ils y voient maintenant un accessoire indispensable qui, tel un traducteur, leur permet de montrer leur affection aux chevaux et de les

récompenser L’utilisation de l’Ékilike est devenue pour eux un rituel.


Outre le bien être que provoque l’Ékilike, c’est le comportement général des chevaux qui a évolué, devenant beaucoup plus sereins et à l’écoute.

Ekilike permet de passer de l’équitation d’obligation à l’équitation d’acceptation !

Donc intégrer l’ékilike dans son enseignement et dans son équitation, c’est entrer dans une démarche globale de bien-être ?


Oui ! Premièrement, c’est aborder l’éducation du cheval avec douceur et logique en utilisant un renforcement positif. Pour quelle raison un cheval accepterait-il de marcher, tourner, s’arrêter ?  C’est par obligation !

Mon cheval est obligé d’avancer craignant les coups de talons ou de cravache, il est obligé de s’arrêter craignant la traction du mors sur sa bouche.

C’est l’équitation de l’obligation !


En intégrant, dès le début de l’éducation du cheval, l’Ékilike devient l’accessoire amenant à une équitation de l’acceptation ! L’Ékilike permet d’agir immédiatement en créant un moment agréable succédant à une demande. C’est l’équitation de l’acceptation ! Il le fait, car ça lui fait plaisir !


De plus, Il est prouvé scientifiquement (voir l’étude en annexe) qu’en donnant à son cheval un seau de carottes à la fin de séance, celui-ci n’associe pas cette récompense à un travail bien fait car c’est trop tard et ça n’est pas son langage !

Quant aux tapes sur l’encolure, elle ne sont pas comprises comme une récompense et ne provoquent chez lui aucun plaisir (voir l’étude)

Deuxièmement, c’est apprendre aux cavaliers à comprendre les chevaux et à parler la langue cheval. Ne serait-ce pas les premières choses voulues les cavaliers ?

Savoir comprendre ce bel animal et pouvoir lui faire des câlins. Ne serait-ce pas la première chose à apprendre à un cavalier ? L’Ékilike permet aux cavaliers de créer des moments de bonheur !


Et enfin, c’est prouver aux non-cavaliers que, comme le chien  qui remue sa queue, le cheval prend du plaisir à nos côtés !

En gratouillant son cheval, le cavalier stimule la production d’hormones du bonheur (les endorphines). L’Ékilike entraine un ralentissement du rythme cardiaque (voir étude scientifique en annexe), il provoque des sensations tellement agréables pour les chevaux et poneys qu’ils prennent des attitudes de bonheur évident, identifiables comme tel, même pour les néophytes.

Nous savons comment rendre un chien heureux, apprenons à rendre nos chevaux heureux !


Ékilike c’est un petit accessoire créé en France, qui ouvre de grands horizons !

EXCLUSIF !
Découvrez le témoignage vidéo d'Andy Booth après son test de l'Ekilike

Contactez-nous pour découvrir les packs clubs et leur fiche d’accompagnement pédagogique pour introduire l’Ékilike dans vos structures.

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